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Histoire-Archéologie-Archives

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Un article inédit retrouvé dans un fonds d'archives

18/11/2020

Un article inédit retrouvé dans un fonds d'archives

Grâce au dépôt du fonds d'archives de l'archéologue François Forel (1813-1887) et de son fils François Alphonse Forel (1841-1912) au musée cantonal d'archéologie et d'histoire de Lausanne, un article rédigé en 1861 sur des découvertes lacustres et resté inédit a pu être retrouvé et publié.

 

Pour voir l'étude publiée en 2019 :

https://www.academia.edu/44525092/Antiquit%C3%A9s_lacustres_de_Morges_Un_article_in%C3%A9dit_de_Fran%C3%A7ois_Forel_r%C3%A9dig%C3%A9_en_1861

 

De l'utilité des archives et de leur dépôt pour la connaissance des découvertes anciennes.

Bulliot, Bibracte et moi

23/09/2020

Bulliot, Bibracte et moi

« Bulliot, Bibracte et moi », lauréat de l’appel à projets 2019 Services numériques innovants du ministère de la Culture, est un projet de transcription collaborative des carnets de fouille manuscrits de Jacques-Gabriel Bulliot (1817-1902), l'un des premiers archéologues à travailler sur le site de Bibracte (Morvan). Il réunit le laboratoire Archéorient à Lyon (UMR 5133), Bibracte EPCC , le musée des Beaux-Arts et d’Archéologie Joseph Déchelette de Roanne et la Société éduenne des lettres, sciences et arts d’Autun.
Les carnets de Jacques-Gabriel Bulliot sont des documents scientifiques incontournables pour comprendre les débuts de l’archéologie comme pour tous ceux qui travaillent et s’intéressent à Bibracte. L’ensemble des manuscrits connus à ce jour, souvent cités, n’a fait l’objet que de transcriptions partielles inédites et sans protocole éditorial.
Les technologies numériques et en particulier l’intelligence artificielle, offrent de nouvelles solutions pour automatiser la transcription des manuscrits. Le projet « Bulliot, Bibracte et moi » associe ainsi l’outil de transcription automatique de manuscrits Transkribus et les compétences des amateurs et passionnés de paléographie, de recherche historique et d’archéologique, pour transcrire et mettre à la disposition de tous ces données archivistiques.
La transcription des carnets sera ensuite publiée sur la plateforme Persée en liaison avec les publications imprimées de Jacques-Gabriel Bulliot. Ces archives seront également intégrées à la médiation mise en œuvre au musée de Bibracte pour expliciter la chaîne opératoire de l’archéologie, dans une perspective historiographique concernant la découverte de la protohistoire européenne.


les perspectives scientifiques du projet Bulliot, Bibracte et moi
La mise à disposition d’un texte transcrit, interrogeable et indexé forme un premier objectif
scientifique. Au-delà de ce travail éditorial, la publication numérique des archives de fouilles anciennes donne accès aux sources du savoir archéologique du XIXe siècle. Elle permet de croiser des données anciennes et récentes, pour, par exemple, localiser sur le terrain des objets et des structures inventoriés mais non situés. Elle offre des perspectives d’étude sur la construction des pratiques et des méthodes archéologiques et sur l’évolution du vocabulaire de cette discipline, dont on peut par exemple relever la spécialisation progressive. Il est également possible de comparer les notes prises sur le terrain avec les publications éditées pour comprendre l’élaboration des textes scientifiques au XIXe siècle. In fine, l’édition des carnets de fouille du mont Beuvray réactualise les sources scientifiques anciennes au service d’une meilleure élaboration des publications récentes.


Jean-Paul Guillaumet, Emmanuelle Perrin et Philippe Chassignet

 

Bibliographie
Carnet de recherche du projet : https://bbm.hypotheses.org
C. Depalle et J.-P. Girard, « “Bulliot, Bibracte et moi” une expérience de sciences participative en archéologie », Culture et Recherche, « Recherche culturelle et sciences participatives »n° 140, hiver 2019-2020, p. 78 [En ligne]  https://www.culture.gouv.fr/Sites-thematiques/Enseignement-superieur-et-Recherche/La-revue-Culture-et-Recherche/Recherche-culturelle-et-sciences-participatives.
J.-P. Girard, E. Perrin, J.-P. Guillaumet, P. Chassignet, « Une seconde vie pour les archives
archéologiques : les amateur.e.s à la rescousse ! »3, ArchéOrient – Le Blog , 6 décembre 2019. [En ligne] http://archeorient.hypotheses.org/13123.

Archives d'égyptologues et d'antiquisants

30/04/2020

Archives d'égyptologues et d'antiquisants

Le carnet propose l'actualité des archives du Centre Wladimir Golenischeff de l'EPHE. Certaines sont en ligne sur https://bibnum.explore.psl.eu/s/psl/page/accueil 

Objets antiques dessinés ou vendus au XIXe siècle

22/04/2020

Objets antiques dessinés ou vendus au XIXe siècle
Le domaine Histoire de l'art antique et de l'archéologie de l'Institut National d'Histoire de l'Art mène actuellement deux programmes de recherche en lien avec l'histoire de l'archéologie, sous la direction de Cécile Colonna.

Le premier, intitulé "Une histoire antique inachevée : les dessins de Jean-Baptiste Muret (1795-1866)", s'intéresse aux quelques 8000 objets dessinés par Jean-Baptiste Muret lorsqu'il était dessinateur au Cabinet des Médailles (entre les années 1830-1860). L'objectif est de proposer une description et une attribution chrono-stylistique de ces objets et, dans la mesure du possible, de les retrouver dans les collections publiques et privées internationales dans lesquelles ils sont dispersés. Les onze recueils dont proviennent les planches où figurent ces dessins sont publiés en ligne, au fil de l'avancement du projet. Les notices d’œuvres complètes sont intégrées à la base de données AGORHA.
Le second, un "Répertoire des ventes d'antiques en France au XIXe siècle", compile les grandes ventes d'antiques au XIXe siècle, s'intéresse à la trajectoire des œuvres, de leur découverte aux collectionneurs qui sont les premiers acteurs du marché de l'art naissant. Une application de datavisualisation, "sur la piste des ventes d'antiques", permet de suivre ce parcours au fil des dépouillements des répertoires de ventes.

Bastien RUEFF
Chargé d'études et de recherche
Département des études et de la recherche, INHA

Quand site archéologique et cosmétiques se rencontrent

20/04/2020

Quand site archéologique et cosmétiques se rencontrent

La fontaine pétrifiante de la commune de Réotiers (Hautes-Alpes) est connue depuis longtemps, elle se construit au file des siècles.

Mais lors de la construction de la voie de chemin de fer en 1889, on découvrit du mobilier archéologique attestant du passage de la voie romaine reliant Rome à Arles. Il s'agissait d'un lot important de monnaies, entre 300 et 400, et d'ex-voto, le tout étant interprété comme stipes, comme offrande pour demander la protection des dieux, geste bien connu dans l'Antiquité.

Une partie de ces monnaies a été donnée l'année suivante à la Société d'Étude des Hautes-Alpes et elles sont toujours conservées aujourd'hui au musée muséum départemental des Hautes-Alpes à Gap, où elles ont pu être reconnues parmi l'ensemble des monnaies romaines grâce aux traces rougeâtres qu'elles portent encore.

 

Depuis quelques années, la marque l'Occitane a lancé une gamme de produits utilisant l'eau de Réotiers, faisant ainsi se rejoindre les bienfaits de la source et les éléments antiques.

 

Pour en savoir plus, voici quelques liens à consulter :

La découverte a été publiée par le baron Henri Dupont-Delporte en 1890 dans le Bulletin de la Société d'Études des Hautes-Alpes (à consulter sur gallica)

https://www.reotier.fr/fiche/fontaine-petrifiante

https://journals.openedition.org/gallia/5054

https://www.persee.fr/doc/dha_0755-7256_2013_num_39_1_3837

 

 

Un peu de pub et de pop pour sourire

08/04/2020

Un peu de pub et de pop pour sourire

2020

L'équipe Histoire-Archéologie-Archives